L’air du matin est suspendu dans la chambre, froid contrairement aux draps encore chauds sur lesquels tu es assis, me regardant m’habiller. Votre propre tissu plissé et ébouriffé, suspendu paresseusement à vos épaules, offrant la chair nue aux rayons du soleil perçant la brume de la pièce. Rien n’est dit alors que je rentre mon moi encore luisant dans un pantalon gris moulant. Le seul bruit est votre respiration lourde alors que vous entourez doucement du bout des doigts votre chatte imbibée de foutre, gardant la chaleur de votre dernier orgasme dans votre abdomen et l’électricité derrière vos yeux en vie.
Ces yeux me suivent dans la pièce alors que je rassemble les vêtements abandonnés de la nuit dernière. Une chemise à laquelle il manque quelques boutons à l’endroit où vous l’avez ouverte. Une cravate tricotée maintenant ruinée qui a peut-être été utilisée pour lier les poignets et étouffer de manière ludique les gorges fines. Chaussettes de chaque côté de la pièce. La veste de costume soigneusement accrochée au dossier d’une chaise sous laquelle se trouve mon short de jockey noir. Tu rigoles pendant que je les jette, osant errer « librement » dans les rues animées de la ville, ma bite encore mouillée de ton sperme.
Je recule d’un pas et me perds à te regarder, le dos arqué, les cheveux couvrant ton visage, la lumière du soleil inondant maintenant ton corps et accentuant le léger renflement de ces seins parfaits, une ombre formée sous la main qui te baise maintenant jusqu’à l’orgasme. Tu gémis et mords ta lèvre alors que tu viens fort, ta main libre tirant sur un mamelon exposé, ne me quittant jamais des yeux, ce sourire de satisfaction presque fou se répandant à nouveau sur ton visage alors que la chaleur humide coule sur tes cuisses. Vous m’offrez vos doigts dégoulinants et murmurez alors que je ferme ma bouche autour d’eux, savourant votre goût sucré, « Passe une bonne journée au travail, mais essaie de ne pas trop te manquer ! »