Je me demande s’il est jamais vraiment possible d’aimer quelqu’un entièrement.
Pour couvrir quelqu’un avec la touche de ton amour
doit prendre toute une vie.
Pour connaître tous les coins et recoins de notre
labyrinthe sans fin, cerveaux de chou-fleur.
Pouvez-vous aimer quelque chose que vous ne découvrirez jamais vraiment ?
Et puis ils parlent des âmes comme si elles avaient besoin d’une compagne…
Les garçons ont dit qu’ils aimeraient m’embrasser partout.
je roule des yeux
à un tel engagement jeté au passage
entre la ruée des baisers, la force de la passion.
Ne savez-vous pas à quel point le plus petit des adultes est grand ?
J’imagine que les amoureux ne s’en rendent pas compte.
La toile en 3D doit sembler gérable.
Étaler. Couché. Accroché à un mur.
Alors dis-moi que tu prendras le temps de me peindre l’amour ou le rouge, ou le bleu.
Et je vous dirai quels coins et quels côtés je vous permettrai.
Je veux te consommer, faire de toi un artiste
déterminé à perfectionner mon amour.
Non, tu ne m’embrasseras pas partout en passion passagère,
mais dans un lent dévouement, vous pouvez me faire voir la beauté.
Je sais quand je pense à t’embrasser partout,
Je compte vous écrire comme un de mes romans :
Planifié avec précision, squelettes taillés
jusqu’à chacun de vos os.
Chaque grain de beauté, chaque détail placé avec un but
parce que je sais que c’est qui tu es : mon amour.
Et je vous aborderai chapitre par chapitre, dans le désordre et vous reviendrai encore et encore.
Ma première ébauche sera désordonnée et me prendra de nombreuses années ;
Le perfectionnement de t’aimer le fera encore.
Mais toi et moi apprendrons tellement.
J’espère qu’il y aura des choses que vous n’avez jamais vécues avec quelqu’un d’autre.
Je sais quand je pose mes lèvres et appuie sur toi,
Je m’engage à écrire chaque centimètre de vous avec amour.
Sinon, comment pourrais-je t’embrasser partout ?
Vous grandissez tous les quinze jours.
À la prochaine pleine lune, tout votre corps sera
pas touché par mes lèvres.
Alors je dois recommencer.