Je ne te veux pas | Histoires luxuriantes

Je ne veux pas que tu me laisses rêver de toi
où le sang bat dans une tonalité parfaite
et le souffle tiré se libère sur
ta peau comme le vent chaud de
une tempête se prépare trop près de chez moi
où je sais que vous aurez besoin de bien plus.

Tu te diras que c’est pour le mieux,
que ce n’est que la douleur de laisser derrière
une âme douce qui n’était pas ce dont vous aviez besoin.

Je ne peux pas voir nos cicatrices là-bas maintenant
ou ce que j’aurais dû dire avant,
ce serait trop mal d’enlever
la douleur de ces fantômes chancelants
incarner mon corps avec le vôtre.

Ou de voir tes cuisses ouvertes
et scintillant dans le noir à mesure que je goûte,
c’est la preuve que tous les fruits détiennent des secrets éternels
d’innombrables atomes coulant des rivières d’ambroisie
inconscient du bout des doigts curieux
atteindre pour réclamer sa douceur renversée.

Atteignant cette précipitation pour nous incendier,
tirer un cri de notre gorge qui
ne ressemble plus à la prière d’un amant,
pas de mètre ni de langue connue
mais quelque chose comme un chant aux anciens dieux.

Je soupçonne que nous ne crions que comme ça
quand soudainement arraché de l’utérus
ou en touchant trop près de l’éther.

Je ne veux pas que tu me laisses rêver de toi
où les bouches se referment
sous les vastes roues ardentes des étoiles,
corps se tordant et touchés par des lueurs qui
ont vécu bien plus longtemps que ces petites morts,
de telles furies ne sont pas censées survivre trop longtemps.

Tu te diras que ce n’est que pour le mieux,
que c’est la douleur d’une braise brillante
encore trop dangereux pour s’y accrocher.

Je ne peux plus voir nos secrets ou nos péchés là-bas
ou les larmes que mes lèvres auraient dû goûter,
ce serait trop mal de simplement enlever
Qu’est-ce qui aurait dû fleurir de cette douleur quand
incarnant ton corps vulnérable avec le mien.

Ou de t’éloigner du tonnerre dans ta poitrine après
qui devient lentement un doux murmure parlant
à travers la chair quand les mots peuvent signifier trop,
c’est la preuve qu’on remet plus que des corps
renversés ensemble et si inconscients que tous
de nos maux et secrets sont devenus des chiffres
échangées par les plus petites ondulations de la peau.

Atteindre cette tempête et cette lumière pour nous emporter,
tirer un cri de nos lèvres frissonnantes
qui ne ressemble plus à la prière d’un amant,
pas de cadence connue ni de langue courante,
mais quelque chose comme un chant à notre moi primitif.

Je soupçonne que nous ne crions que comme ça
quand soudainement arraché de la terre
ou lorsqu’un flash brûle trop près de l’éther.

Je ne veux plus que tu me laisses rêver de toi,
un besoin aussi tendre et furieux ne sera jamais
être destiné à survivre trop longtemps par lui-même,
c’est ce qu’on peut toujours se dire….

C’était toujours pour le mieux,
que c’est le pincement de la douleur qui
nous pourrons bientôt laisser derrière nous.