Doux et ferme | Histoires luxuriantes

Solidifier,

Pourtant doux

Soie lisse

Il apaise

Je fais courir mon doigt sur toute la longueur

Je saisis la masse palpitante des nerfs

Satin sec

Mes doigts jouent, fléchissent et sautillent

Taquineries pour réaction

Tic

Il commence,

Désireux et alerte

Ressorts avec la vie, il suit

Cherchant la mémoire de mon toucher,

Vouloir

Une goutte, une larme mélancolique

ça fait mal

Il pleure pour moi

Déverse, clair et pur

Ma prise se resserre, puis se relâche

J’explore les profondeurs ci-dessous

Paume pressée,

La chaleur montante, la rougeur collante,

Épais

Gonflement

Pulsation

Une envie plus profonde, un gémissement

Sonnant de l’intérieur

Sonnant, chantant de la douceur dans mes oreilles

Un murmure frais, je te tempère,

Mes lèvres humides

Ma langue une lame, une pointe

Scintillant le long de la crête

Relaxant, lapant, légèrement persistant

Rire librement, rempli d’amour

Tu trembles pour moi

Se tortiller et se tordre

Griffe férocement en désespoir de cause

Mes lèvres se ferment au sommet

Souffle chaud

Vapeur

je t’emmène

Goût de sueur, comme la faim gronde

Ton grondement résonne, résonne profondément

tu glisses

Rigide, tendu et turgescent

Un plaidoyer

Une vue

Mes yeux s’écarquillent

Lèvres scellées en place

Chevauchant les vagues

Ondulant

Alors que la mer se précipite

Crête, s’écraser

Sel et aérosol

je tiens

Heureusement encore

Alors que la tension s’estompe

Le rythme se stabilise

Mou, tendre,

Pourtant ferme