Leur chasse acharnée m’a conduit plus haut dans les montagnes. Qui leur a appris à craindre l’inconnu ? Baissant la tête et soupirant, je pense à la façon dont ils m’ont traité de nombreux noms sauf le mien.
Au fil du temps, je vois aussi le monstre et vis dans un endroit où les oiseaux ne chantent pas et où les fleurs ne poussent pas.
Puis, elle me trouve; sa douce voix interrompt ma désolation. « J’aime les choses à fourrure », rigole-t-elle.
~ooOoo~
Il est timide. Incertain. Qui peut lui en vouloir ? Ma bouche est trop petite pour sa circonférence, alors mes mains le réveillent. Ses yeux s’émerveillent de la façon dont mes soins l’allongent.
Je me vautre dans sa fourrure douce, implorant sa chaleur sur mes seins, entre mes jambes. Il sourit, réalisant que ses crocs ne me font pas peur.
Sa langue rugueuse encercle mon mamelon comme un nœud coulant alors que je m’écarte pour lui, puis m’étire lentement pour lui. Nous ressentons tous les deux le frisson de l’extase alors que sa bite recouverte de fourrure rencontre ma chatte chauffée par l’excitation – la chaleur salue la chaleur!
Comme si j’étais une plume, il me tient en l’air, me baisant avec une vigueur qu’aucun de nous n’a connue auparavant. Mon premier orgasme l’effraie alors que je crie avec des sons d’animaux, mes membres tremblant contre sa fourrure. Mes yeux croisent les siens et je le rassure de continuer. Quand il libère une vie de désir sexuel refoulé, il inonde mes entrailles de sa semence, son grognement secouant la neige des montagnes, sans aucun doute entendu par les villageois en contrebas.
Épuisé et rassasié, ses genoux fléchissent, nous effondrant dans le banc de neige. Il m’enveloppe comme la plus luxueuse des couvertures et je jure de ne jamais le quitter. Notre sperme dégoulinant, mélangé à la chaleur de notre baise, fait fondre la neige sous nous, révélant le feuillage coloré attendant patiemment son heure d’émerger. Des fleurs fleuriront bientôt autour de lui, lui montrant que le monstre n’est plus.