Prince de papier : trahison

A l'aube de ma vie, je l'ai vu apparaître,
comme un prince tiré d'une histoire, mais pas tout à fait sincère.
Son sourire, un phare dans ma mer de désespoir,
promis un amour qui durerait, une affaire éternelle.

Je le voyais parfait, ma moitié,
mais en fin de compte, il était mon chagrin, mon bâton.
Il a prononcé des mots que le vent a juste emportés,
des promesses creuses selon lesquelles le temps se dégraderait.

Ses yeux, miroirs d'une âme que je ne connaissais pas,
maintenant je vois qu’à la base, la tromperie s’est développée.
Il m'a donné des nuits étoilées, des journées remplies de soleil,
mais son amour n'était qu'un mirage, un jeu de mots cruel.

Je l'ai maudit avec la haine de mille cœurs brisés,
avec le venin des serpents et tous leurs dards.
Pourtant je l'aimais aussi, de toutes mes forces,
car dans le chaos de mon âme, il se sentait toujours bien.

Je l'aimais, mais pas comme je l'aimais autrefois,
maintenant je le voulais comme la tempête a soif de calme,
comme le feu de la forêt, il brûle et se transforme.
Il était ma rancune, mon manque d'amour, ma douce phrase.

Et je me suis demandé, alors que le monde tournait,
comment quelqu'un peut-il être à la fois ma paix et ma guerre ?
lui, qui était mon tout et mon rien.

Et donc, avec ce mélange d'amour et de haine qui me ronge,
J'ai cherché refuge dans la seule chose qui semblait réelle entre nous.

Nous nous sommes emmêlés dans des draps de passion et de tromperie,
où ma colère s'est évanouie, perdue dans la nuit noire.
Là, dans la pénombre de mon lit, je me suis livré sans mesure,
cherchant dans tes bras la rédemption de ma sentence.

Chaque baiser, un pacte de feu et de glace,
fondre mon courage, mon âme.
Je me laisse porter par ses mains, ses murmures, son parfum,
croyant que dans l'extase, je trouverais mon calme.

Mais pendant que je lui donnais mon être, mon essence, ma vie,
lui, dans le silence de nos nuits, s'unissait à un autre.
Je ne savais pas que pendant que je tissais des rêves avec lui,
son esprit avait déjà choisi une autre femme.

Mais la révélation a frappé avec la force d'un ouragan,
quand, dans l'écho de ses promesses, j'ai vu la vérité nue.
Ce n'était pas au lit, ni dans le murmure d'une aube,
mais dans l'acte de sa trahison, où j'ai vu son vrai moi.

La vérité, comme un poignard, s'est enfoncée dans ma poitrine,
en le voyant dans les bras d'un autre, mon monde s'est brisé.
Son insouciance, désormais évidente, était sa trahison,
et mon amour, une erreur, une illusion.

Je l'ai trouvé, au coin de ma propre maison,
celui que j'ai construit avec mes rêves, avec ma vie et mon sang.
Et sans hésitation, avec fureur et dédain,
Je l'ai chassé de mon monde, je l'ai démoli avec mes vers.

« Sortez, lâche, je ne veux même pas que vous soyez à genoux,
il n'y a pas de pardon pour celui qui égare ma confiance.
Je pensais que tu étais mon prince, mon refuge, mon calme,
mais tu étais un traître, une ombre avec une mauvaise réputation.

Mes yeux, autrefois remplis d'amour et d'espoir,
il le regardait maintenant avec la froideur d'une lance.
Et alors qu'il partait, traînant son triste sort,
mon âme s'est remplie d'un nouveau type de puissance.

« Des papillons dans le ventre ? » Je me suis demandé avec douleur,
« Non, c'étaient des vers qui se nourrissaient de mon amour.
Chaque mot de sa part, une tromperie, un poison,
et moi, aveugle, croyant à son faux sermon.

Et ainsi, avec un cœur saignant mais ferme,
Je l'ai regardé partir, sachant que nous ne serions jamais réunis.
La haine a grandi, est devenue mon alliée, ma force,
car en fin de compte, la vérité m'a libéré.

Avec le temps, ma vision de l'amour s'est déformée,
maintenant je ne vois plus que des ombres, là où il y avait autrefois de la couleur.
Le « ensemble pour toujours » est devenu mon plus gros mensonge,
une promesse non tenue, qui dans mon esprit se développe.

S'il me manque, je n'irai pas chercher,
parce que l'amour, je crois, n'est qu'une farce, une tromperie.
Et si par quelque destin tordu je le cherche,
j'espère ne pas le trouver, ne pas le voir, non.

Mais si le malheur m'amène à le revoir,
qu'il soit dans la misère, au fond de l'abîme,
où son sourire fait écho à son propre échec,
et son âme, reflet de sa propre disparition.

Je revois ces vidéos, des moments de passion,
où je me suis donné, sans réserve, sans raison.
Mais maintenant, dans chaque image, dans chaque mouvement,
je vois son regard perdu, son âme absente.

Dans ces moments-là, j'ai tout donné, mon être, mon souffle,
pensant que dans ses bras je trouverais mon contentement.
Mais lui, son esprit vagabondait ailleurs,
et moi, sans le savoir, dans ma reddition, je n'étais qu'une affaire passagère.

J'imagine maintenant, avec la tristesse de la réalité,
qui sera le prochain, celui qui se glissera entre mes jambes,
sur quel nouveau corps tombera ma sueur,
à la recherche de quelque chose de réel, d'un amour qui ne trompe pas.

Deux années de solitude, de réflexion et de guérison,
m'a appris que l'amour ne consiste pas seulement à donner,
c'est aussi se protéger, connaître, évaluer,
avant de laisser quelqu'un de nouveau revenir.

Maintenant, avec prudence, avec une âme plus sage,
je m'ouvre à un nouvel amour, ni précipité, ni retardé,
avec la promesse de ne pas vivre avec quelqu'un qui n'est pas ma gloire,
jusqu'à ce que leur loyauté, leur vérité, deviennent mon histoire.

Et ainsi, je suis devenu une forteresse,
une femme qui aime, mais avec soin et tact,
sachant qu'en amour, le risque est inhérent,
mais qui ne se rendra pas sans avoir d'abord vu le chemin.

Je suis le gardien de mon propre cœur,
qui a appris que tout n'est pas illusion,
qui retient la passion comme une rivière contenue,
prêt à couler, mais pas à être vaincu.

Ce nouvel amour sera-t-il le véritable,
ou juste un autre acteur de mon théâtre de déceptions ?
seul le temps nous le dira, dans son déroulement,
mais cette fois, j'écris ma propre fin.