Luciole dans le noir | Histoires luxuriantes

C’est l’après-midi qui signifie tant,
après que le corps chuchote d’être pris,
laissant de petits baisers le long de son cou,
la signature la plus douce que je puisse donner
tandis que le bout des doigts s’emmêle profondément dans les serrures ;
ses cheveux sont la nuit tissée ensemble
de toutes les choses sombres et belles.

L’entrelacement ressemble à un rêve là-bas
où tu ne te souviens jamais du début,
seulement des éclairs fugaces à la fin
suivant tout ton être avant
le corps peut même commencer à récupérer.

Tout ce que nous ressentons, c’est cette fermeture exigeante,
une note de sirène fredonnant joyeusement entre les deux
comme le barattage d’un moteur oublié
où nous apprenons à nous déployer et à nous rouvrir.

C’est facile alors de se bercer contre sa poitrine
et écoute ce qu’elle a le plus envie de dire,
c’est facile de s’accrocher à une telle passion
quand tu es si loin,
chassé comme une luciole dans le noir

Où j’ai besoin de savoir si nous sommes plus que de la chair,
plus que ces nœuds désireux d’être défaits ;
peut-être que j’ai trop peur d’atteindre l’intérieur
et trouver un cœur qui n’a pas la forme du mien.

L’après-temps signifie toujours tellement,
l’infinité des univers minuscules brûlés
et fusionné en un tandem parfait,
les cellules se précipitaient autrefois furieusement vers un but
finalement s’arrêter silencieusement.

Et nous revenons de l’oubli morceau par morceau,
la marque invisible de son parfum persistant
comme le bout des doigts trace doucement la peau embrassée par la lune
avec les signatures douces les plus lentes
à travers toutes les choses sombres et belles.

Peut-être qu’elle écrivait le mythe des corps,
comment nous sommes tous séparés et rappelés à jamais
que nous ne soyons jamais entiers par nous-mêmes,
nous essayons toujours de trouver un moyen de rentrer à l’intérieur.

Pour toujours toucher comme si nous avions perdu quelque chose avant
qu’on ne sait comment nommer ou récupérer,
le dernier cri de vouloir qu’on se souvienne
comme plus que des particules soudainement à la dérive dans
l’immensité parfois terrifiante de tous les temps ;
rien de chair ne pourrait y avoir d’importance.

C’est plus facile alors d’avoir peur que
cela ne suffira peut-être jamais,
que je ne saurais peut-être jamais vraiment
qui est de l’autre côté de ta peau,
que la lueur d’un autre est toujours nécessaire,
chassé comme une luciole dans l’obscurité.

C’est l’après temps qui nous dit toujours tout
nous devons savoir quand elle est assez proche
pour me respirer et murmurer de la douceur
ça sonnera comme une langue perdue
s’épanouir et m’accueillir à l’intérieur.

C’est là que je n’aurai jamais peur d’atteindre
et trouver un coeur qui n’a pas la forme du mien,
pour comprendre sa forme et sa douleur contre la mienne,
tenir ces choses si sombres et si belles.