L’oeil de la bête

Dans le silence de la société

aux bureaux

dans les voitures

sur les avenues et les bars

Je tiens fermement à la santé mentale

mordant ma lèvre

retenir la dépravation

Mais ensuite tu es arrivé

Belle

Aux yeux brillants

Et réveillé la chose

attendre au fond…

Fille stupide

Tu as erré dans mon regard

La forêt

La brume

de ma folle

rêveries lubriques

Fille stupide

si innocent

dans ta foulée de sablier

sans endroit où se cacher

de mon désir

Oh, juste habiter

sur ce que je veux te faire

me fait grogner…

Me vois-tu dans ma démarche de lion ?

Tournant lentement

meuglant tranquillement

La chasse est lancée

doux petit faon

et tu ne sauras pas

ce qui t’a réclamé

jusqu’à ce que je sois épais à l’intérieur de toi

Des dents réclamant ta gorge

Souffle chaud

Muscles fléchis

Fille stupide

Tu as fait signe à la Bête

quand il a faim…

Une silhouette ciselée

sous la lune bleue fraîche

voir

et laisse ton souffle reprendre

ton pouls s’accélère

l’intérieur de tes cuisses se resserre

à vue…

Oh, j’essaie juste

pour ralentir mon envie de toi

me fait grogner…

C’est vrai

Essayez de courir

Essayez de vous libérer

des doigts massifs

autour de tes poignets

Plaider et gémir

avec tes cris

Tes yeux

frémir de curiosité

tes mots sont des fantômes

Tu es à moi

Je grogne et grogne et souffle

anticipation primale

alors que je transforme tes vêtements en lambeaux

chaque muscle

(TOUS les muscles)

impulsions de chaleur

avec besoin

Mes mains t’ont écarté

crucifié

en terre fertile

fertile pour moi

Pour ça…

Fille stupide

Tu as erré dans mon regard

Et maintenant mon regard te tient

congelé

stupéfait

anxieux

pour le premier jet de connaissance

Dans l’oeil de la Bête

tu es tendre autour de moi

pendant que je glisse

chaude vérité masculine

en toi

Pas de costume pour cette luxure

plus

Pas de masque pour cette envie aveugle

plus

Chaque veine et artère et ombre

en moi

construit bouillonnant bouillant

se précipiter en toi

Dans l’oeil de la Bête

tu es chaleureux et impuissant

ta vertu humide cajole ma bite

Tes yeux suppliants incertains dans le choc

ta voix

murmures de résistance

et des halètements de changement

changer pour…

« prends-moi, prends-moi… »

Dans l’oeil de la Bête

Ta bouche est ouverte

pour me respirer

comme je te respire

avec des épaules lourdes

poitrine resserrée

fléchir les hanches

Des lèvres qui ne se ferment jamais

comme je t’envahis

De douces chansons de louanges gémissantes

comme ma bite te réclame

Dans l’oeil de la Bête

la lune te peint

bleu et lubrique

rougissant, salope et esclave

à l’accélération musculaire

entre tes jambes

le bâtiment de crise en poussée

en vitesse et en profondeur

de plus en plus profond

dans ton terrier de lapin

Gémissez pour moi

Crie pour moi

Laisse-moi entendre les dégâts causés

à l’innocent

avant ça

Dans l’oeil de la Bête

une tempête se prépare

Si profondément à l’intérieur de toi

Mon feu te lie

dans mes mains

sous mon corps

Tes cris montent en hauteur

Mes gémissements ont fait un accroc

et je grogne dans ta bouche

comme quelque chose se fissure à l’intérieur

Un ouragan souffle

dans ton ventre

avec rage

et je n’ai toujours pas fini de te pomper

Je n’aurai jamais fini de te pomper…

Tu es à moi

Tu es à moi!

Tu es à moi!!!

Dans les yeux de moi-même

tu es mieux

sans mon contact

mais derrière mes yeux

la Bête peut convoiter tout ce qu’elle veut

et attise vivement le feu

pour me faire bouger…