Mes goûts grondent de ferveur animale
un primal prêt à bondir
traquant le purgatoire étouffant
qui se trouve entre les ombres et la luxure
où je te chasse
yeux de prédateur qui te font mal à la peau
dans des frissons de poésie primordiale
comme ma mauvaise langue salive
pour les courbes sinueuses de ta chair charnelle
combat ou pas
nous savons tous les deux que tu désires la corde petite fille
je te lierai
chaque nœud te met à nu
jusqu’à ce que ton ego soit libre
dans les profondeurs de ton esclavage
étendu devant moi
enveloppé dans ma toile de satin
comme un testament de soumission sublime
ne fais pas d’erreur
mes caprices ramperont sur ta peau
taquiner les inhibitions de chaque respiration
vous frôler encore et encore
Jusqu’à ce que tu sois une mer d’orgasmes
rythmé et non dépensé,
tes phéromones parfumant l’air
et chaque pore hurlant « Baise-moi ! »
alors seulement j’acquiescerai
au désespoir de tes supplications,
libérant la bête de ma passion,
un serpent perçant l’enfer de ta libido
« Chut ma jolie petite poupée »,
chuchoté contre ton oreille
pendant que je fourre lentement ta culotte mouillée dans ta bouche
puis recueille chaque point culminant que je t’ai refusé,
cueillis un à un
pendant que tu fond et cours,
luttant contre les fils de tes entraves
« La seule chose qui casse ce soir…
est toi… »