Dans l’impénétrable noirceur, une partie du ciel nocturne s’éclaire.
Là, au-dessus du sommet de la montagne, surmontée de ses arbres enchevêtrés.
(L’endroit où une fois vous et votre déesse m’avez baisé, à la vue de tous.)
Nous attendons son arrivée, notre déesse Luna.
Nos quelques vêtements pendent maintenant à la branche d’un vieux chêne.
Nos corps, nus et d’un blanc éclatant, sont bien en vue.
Quand La Luna se dévoilera entièrement, nos corps l’accueilleront.
Au loin, un chien renard aboie.
Quelque chose effleure mon épaule.
Le visage pâle de notre Déesse est maintenant entièrement révélé.
Nous passons des ombres de notre arbre sacré à la claire lumière blanche de Luna.
Nous sommes bien en vue, nos corps, nos âmes.
Nous nous tenons par la main et nous agenouillons. La rosée a préparé notre autel.
Vêtus de lune, nous sommes étendus sur l’herbe.
Exposés, scintillants, humides ouverts, à la vue de tous alors que Luna nous emmène tous les deux à tour de rôle.