Il fait presque insupportablement chaud. Toutes les fenêtres sont ouvertes mais aucune brise rafraîchissante n’ose entrer dans la chambre d’hôtel ensoleillée. La seule chose que les perles d’humidité sur ta peau nue peuvent capter est le léger mouvement de l’air lorsque je passe devant ton corps lié, la légère pression de mon doigt contre ta bouche entrouverte sous l’épaisse cravate tricotée servant de bandeau pour les yeux, la ferme un coup de langue contre ton mamelon percé en érection, le jet de refroidissement alors que je dirige mon souffle sur ta chatte visiblement palpitante…
Poignets et chevilles liés par de la soie, tu es impuissant mais dévergondé. Votre cœur bat lentement et fort alors que vous essayez d’anticiper mon prochain mouvement. Est-ce que mes mains saisiront tes seins délicieusement gais ? Vais-je taquiner ta bouche ouverte avec le bout déjà tendu de ma bite ? Vais-je pousser mon visage dans ta chatte boueuse et aspirer ton clitoris entre mes lèvres ?
Il n’y a aucun mouvement dans la pièce. Aucun son à visualiser. Rien que l’obscurité derrière vos yeux et les liens qui agrippent votre peau… La panique commence à monter au creux de votre estomac. L’incertitude s’insinue dans votre esprit. Vous voulez demander si je suis toujours là, mais vous n’êtes pas sûr de vouloir être répondu par le silence ou par une voix inconnue.
Ta bouche s’ouvre pour parler et rencontre la mienne, glaciale, ma langue cherchant la tienne, partageant sa température glaciale. Alors que le soulagement et la colère envahissent votre corps, ils sont interrompus par le choc du froid extrême qui serpente à travers votre corps. Il vous faut quelques secondes pour réaliser le point d’origine. Un mamelon. Entouré d’un cube de glace. La sensation d’être entouré par la chaleur estivale contrastant avec le froid de la glace contre ta chair pousse un gémissement hors de ton corps et humide entre tes cuisses. La rivière d’eau glacée traîne sur le paysage de ton beau corps et s’accumule autour de ton nombril alors que je fais courir ma langue pour le rencontrer. Mes doigts froids se déplacent vers tes lèvres brûlantes et les écartent, exposant ton clitoris à la chaleur de la pièce et le refroidissant instantanément avec mon toucher. Un halètement t’échappe alors que tu me maudis de ne pas pouvoir voir le bout de mes doigts encerclant ton clitoris.
Une pause lorsque mes doigts vous quittent, puis un autre choc lorsqu’un glaçon frais rencontre votre chatte, le froid provoquant de l’électricité dans votre abdomen, créant une chaleur interne, faisant rougir et picoter votre visage. Deux doigts froids poussent la glace à l’intérieur de vous et contre votre endroit caché alors qu’un pouce glacé continue de travailler sur votre clitoris. La sensation explose en vous. Vous venez fort pendant que je vous baise plus profondément avec ma main, en ajoutant un troisième doigt, en vous étirant, en vous intimidant le prochain orgasme et en vous faisant gicler un mélange de sperme et de glace fondue dans la paume de ma main. Ça a un goût incroyable, je te le dis, alors que je laisse les gouttes tomber de mes doigts sur ta langue tendue…
Les liens et le bandeau ont disparu, ta bouche pleine de glace et de bite dure, tes lèvres chaudes et humides planant sur ma barbe, tu embrasses avidement ta liberté et frotte ton cul sur ma bouche alors que la glace fondante coule sur mes couilles et descend entre mes cuisses . Vous massez l’humidité à la base de mon arbre épais, aspirant le bout au fond de votre gorge, savourant le goût de ma peau pendant que ma langue baise vos trous en alternance. Ton cul se resserre autour de ma langue alors qu’un jet chaud de sperme frappe le toit de ta bouche et te remplit la gorge, te demandant de lever la tête et de continuer à caresser ma bite tremblante, taquinant une autre chaîne de sperme hors de moi et sur tes seins .
Tu te retournes, mon jus dégoulinant de ta bouche et de tes seins. « Achevé? » tu demandes. Je souris et acquiesce, essayant de reprendre mon souffle et de secouer les étoiles dans ma vision.
« Je ne suis pas! » tu réponds, alors que tu pousses un glaçon entre mes dents et que tu niches ta chatte palpitante sur mon visage…
Dieu. J’aime l’été.